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L'objet: Registres médicaments - Pourquoi l'informatique

De: Francois Van Lerberghe (fvanlerberghe@freegates.be)

Le: Jeudi 28 septembre 2000

Bonjour à tous, Je voudrais poursuivre sur le sujet. Désolé pour ceux que j'ai fait attendre, le travail m'a un peu retardé dans la rédaction de ce courrier. Voici mon avis concernant la place de l'informatique dans la problématique des registres médicaments. Il faut tout d'abord tenir compte des inconvénient/problèmes qui se posent et tenter de les résoudre : 1/ L'informatique permettra un contrôle très facile. Or, plus le contrôle est aisé, moins la fraude est possible. Je pense que celle qui peut exister au niveau du VT praticien est dérisoire face à celle qui est possible en amont (firme,etc...). C'est vraisemblablement ce secteur en amont qui sera le plus difficile à convaincre ! Je ne suis pas du tout certain qu'il appuyerons cette démarche. Il se pourrait même qu'il la dénigre. Pour exemple, demandez-vous pourquoi il n'y a pas encore de code-barre sur le médic. au départ du producteur ! 2/ Il faut trouver une solution de terrain, pratique, aisée et rapide. Nous ne pouvons pas transformer notre voiture en monstre sur-équipé en électronique. 3/ Faible taux d'équipement bureautique adéquat du monde rural : VT sous-informatisé, bureau à la ferme souvent peu pratique (beaucoup d'ordinateur en ferme, mais combien sont utilisés ?) 4/ Complexité de l'informatique, relative pour certains (jeunes), mais bien réelle pour d'autres... 5/ Plus pratique : obligation que l'information soit à la fois chez le VT et le culto dès après la visite (registre d'administration) 6/ Coût de l'équipement. Je pense néanmoins qu'il est indispensable que nous trouvions (et appliquions) une solution informatique au problème. Voici les quelques raisons qui me poussent à avoir cet opinion : 1/ C'est la seule manière de résoudre le problème du contrôle de l'application de la loi et celui de la mise en pratique de la traçabilité du médicament. Sans cela ce travail est fastidieux, à peine réalisable correctement, demandera personnel et temps pour ce qui concerne la traçabilité. Sans contrôle efficace, ceux qui appliqueront la loi seront pénalisé par rapport à ceux qui ne font rien ou le font incorrectement. En effet, la transparence générée par ces AR doit être la même pour tous. La contrainte temps doit exister pour tous... 2/ L'informatique résoud le problème des multiples saisies de la même donnée (registre de sortie, d'administration, facturation). Saisir une fois la donnée est important car cela nous fait gagner du temps et diminue le risque d'erreur à chaque retranscription de l'information. 3/ L'informatique permettra d'ouvrir considérablement notre horizon quant aux possibilités d'utilisation de ces données. Et c'est pour moi le point le plus important. Charly Leyder écrivait notamment à ce sujet le 4/9/2000 : > [coupé] Si encore tout cela était > informatisé et centralisé au fur et a mesure, ainsi que le suivi des animaux traités, on > pourrait dégager assez rapidement des données sur les traitements les plus efficaces, les > moins couteux , offrir aux praticiens des modèles de stratégies payantes dans les > prophylacties notamment . L'études aisée de ces données pourrait également profiter au monde agricole, au monde scientifique, aux firmes. L'accès aux données pourrait être contôlé et payant pour son utilisation commerciale, ce qui servirait à payer sa gestion et pourrait même rémunérer en retour ceux qui fournissent les info (VT et culto). C'est pour ces raisons, à mes yeux bien plus importantes que les inconvénients, que je pense qu'il serait intéressant d'utiliser l'informatique afin de pouvoir pousser le concept un peu plus loin : De plus, grâce à l'informatique, ce n'est plus seulement le contrôle (traçabilité) d'un produit (le médicament) utilisé dans une production (la viande ou le lait) mais bien plus, nous pourront avoir la *possibilité* de disposer des outils nécessaire pour contrôler très simplement l'entièreté de la production. En effet, il sera très facile de déterminer tout ce qui a participé à la production (génétique, environnement, médicaments, aliment, ...). Et tout cela avec un effort moindre de notre part, comparativement à ce que l'on désire nous imposer; mais avec un bénéfice considérablement plus important et intéressant. Dans mon prochain courrier, mes idées concernant les solutions informatiques possibles. Allez, a+. François Van Lerberghe